48 heures à La Baule, notre guide entre marées océanes et marais salants

48 heures à La Baule, notre guide entre marées océanes et marais salants

Né Escoublac au IXe siècle, englouti deux fois sous les dunes, pour contrer sans doute le sort, le village se déplace de quelques mètres et prend au XVe siècle, le nom de « Bôle », rivage marécageux en patois, c'est dire ses attraits. En 1896, nouveau changement d'identité, alors que débarquent par le train les premiers estivants, Bôle, devient La Baule avant, en 1962, de renouer avec ses origines sous le double patronyme La Baule-Escoublac. Ouf !

Et la Baule-les-Pins alors, titre du film teinté de nostalgie années cinquante, de Diane Kurys tourné en 1989 avec Jean-Pierre Bacri et Nathalie Baye au générique ? Juste un quartier mais pas n'importe lequel ! En achetant puis lotissant en 1921 des hectares de terres vierges aux alentours du Bois d'Amour, Louis Lajarrige, homme politique et investisseur avisé lance le très chic et très prisé secteur de La Baule-les-Pins, légèrement en retrait du littoral.

Aujourd'hui La Baule offre deux visages, celui du Remblai, promenade longeant la mer, colonisée par des rangées d'immeubles, construits lors des cinquante dernières années, Le Panorama, la Tour Saint Clair, les Vagues de Pierre Doucet, évoquant une succession de déferlantes, et celui des quartiers aux incroyables villas de tous styles et de toutes époques du Bois d'Amour. Un grand écart entre l'ancien et le moderne réservant aux curieux de très belles surprises.

L'arrivée

À FAIRE

Qu'il débarque en voiture ou en train, comme au début du XXe siècle, celui qui ne connaît pas La Baule se précipite à l'Office de Tourisme, place de la Victoire, pour quérir les fascicules très bien faits et se renseigner sur les visites sur-mesure possible avec un spécialiste de l'architecture, pour ne rater aucune des constructions dignes d'intérêt ou avec un paludier pour sillonner les marais salants de la presqu'île de Guérande.

Office de Tourisme, 8, place de la Victoire, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 24 34 44.

LES TRANSPORTS

À pied, à vélo ou à cheval, ces trois options s'additionnent. Sachez que galoper près de la mer, à la limite entre l'Atlantique et le sable, et non dans l'eau, est autorisé à toute heure en dehors de la saison estivale. L'été, la plage n'est accessible aux cavaliers que tôt le matin avant 9 heures et après 20 heures. On peut louer un cheval ou participer à une promenade organisée par le Manège des Platanes (25, avenue Antoine Louis, tél. : 02 40 60 37 37.).

Pour pédaler, on emprunte un deux-roues électrique (ou non) mis à disposition par la ville, ou on loue, chez Chaillou (213, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, tél. : 02 40 60 07 06.). Un vélo parfaitement entretenu, équipé d'une carriole pour transporter bébés, jeunes enfants ou barda. Penser à le réserver avant les vacances scolaires ou les longs week-ends.


En ce moment !

L'EXPO À VOIR

La Baule, Terre d'Équitation

On prend le temps de jeter un œil sur ces 30 photos remarquables célébrant le cheval et les cavaliers, à l'initiative de Paris Match et la Ville de La Baule-Escoublac. Ces clichés dévoilent, dans les différents quartiers de la ville, un univers tout en délicatesse et émotion. L'occasion de fêter la 60e édition du Longines Jumping International de La Baule qui se déroulera mi-juin.

L'HÔTEL EN VUE

Le Saint-Christophe

Une adresse incontournable rouverte le 1er avril et haussée de trois à quatre étoiles. Le Saint-Christophe et ses 39 chambres résument l'histoire estivale et architecturale de La Baule. Les travaux ont été confiés à l'architecte d'intérieur Hervé Riaudet (agence Méridien Zéro) qui a repensé l'atmosphère anglaise très prisée par la haute bourgeoisie bauloise dans les années trente. Chacune des quatre maisons ressemble à s'y méprendre à une villa de vacances où les générations successives auraient laissé leurs empreintes. Ici un tableau d'ancêtre snobe une commode chinée chez un brocanteur, là un miroir reflète quelques objets de porcelaine. Du style british club, assez sobre de Ker Jannick, à l'excentricité de Saint-Christophe avec son papier peint fleuri au plafond et sa superbe suite signature juchée sur le rooftop ouvrant sur la mer, on peut, sans changer d'hôtel, changer d'ambiance à chaque séjour. La table étoilée toujours menée avec brio par Nathan Gourhand, ajoute au plaisir du séjour. Chambre à partir de 150 € jusqu'à 650 € en pleine saison pour la suite signature. Petit déjeuner locavore, produits en majorité bio, 18,50 €. Menu à partir de 28 €.

Hôtel Le Saint-Christophe, 1, avenue des Alcyons, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 62 40 00.

LA BONNE TABLE

Les Fils à Maman

Une grande terrasse quasi sur le sable prolongeant la salle de restaurant : pile en face de l'océan et du coucher de soleil, pile dans la tendance, tout fait maison, locavore et kids friendly. Sans prétention, mais très bon, dans un décor lumineux, avec quelques souvenirs d'école, comme un clin d'œil adressé aux écoliers et lycéens en vacances. On se régale d'huîtres, de saumon en gravlax, de raviolis d'épinard aux oursins mais aussi de planches d'un artisan charcutier, de lobster rolls, de burgers moelleux, et d'un Kinder tiramisu au goût d'enfance. Les cocktails sont géantissimes ! Rendez-vous des familles au retour de la plage à midi, des tribus le soir. Ouvert été comme hiver, sept jours sur sept. Comptez 30 € en moyenne.

Les Fils à Maman, 16, boulevard Darlu, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 24 26 47.


Jour 1 : nature et architecture

48 heures à La Baule, notre guide entre marées océanes et marais salants

Matinée

Évidemment, la première envie, lorsqu'on débarque à La Baule, membre depuis dix ans, du club des plus belles baies du monde, à l'instar de celle de San Francisco, d'Ha Long ou du Mont-Saint-Michel, c'est de fouler, de Pornichet au Pouliguen, ses neuf kilomètres de plage bordant l'océan Atlantique. Si le ciel affiche grise mine et la mer moutonne, on capelle son ciré, on noue son suroît et c'est parti. On peut préférer pédaler sur le Remblai mais franchement pour se nourrir de l'énergie bauloise mieux vaut en bottes, tennis ou pieds nus, selon le temps, arpenter le sable.

Pour englober d'un seul regard toute la baie, on part de la plage des Libraires à l'est, au soleil levant, puis on traverse la grande plage de la Baule, la plage Benoit adorée des pêcheurs, où on se baigne en toute sécurité. On peut aussi, à marée basse, en respectant la réglementation, trotter à cheval au plus près des marouilles abandonnées par la mer et pratiquer la pêche à pied. Arrivé au Pouliguen on gagne les quais du port fiché en plein cœur de la ville. On se perd dans ses rues bordées de maisons basses du XVIIIe et XIXe siècle. On parcourt ses halles avant de marcher jusqu'au phare, sans oublier d'admirer les étals débordant de produits régionaux (fermé le lundi) .

Au retour, au centre de la baie, pour récompenser ses efforts, on marque une pause à la Confiserie Manuel pour sucer, plaisir régressif, une Niniche, sucette molle à base de beurre d'Echiré et de sucre, fabriquée depuis plus de 80 ans par la famille Ortiz. Plus tard, en guise de dessert ou de goûter on craquera pour une gaufre ou une glace exquise.

Déjeuner

Marine avant tout, La Baule régale ses visiteurs des produits de la mer. Le port de pêche de La Turballe et sa criée, les plus dynamiques de la région, s'inscrivent dans son périmètre. Huîtres, langoustines, moules, anchois, bars, maquereaux, thons, selon la saison nourrissent les cartes des restaurants et tentent les épicuriens. Une des adresses sympas, conviviale, pour un déjeuner « iodé », Le Ponton, restaurant de plage décontracté de l'hôtel Barrière Le Royal. On choisit une table contemplant les vagues et on pioche dans les mets twistés d'un rien d'exotisme : tartare de bar aux fruits exotiques, dos de merlu en feuille de bananier, pêche du jour plateaux de fruits de mer, ou tout simplement une belle assiette de bulots et sa mayonnaise. De 20 € à 40 €. Amusante formule « Pass journée » pour farnienter à deux de 10 heures à 18 heures, avec parasol, petits déjeuners détox et déjeuners Poke bowl ou burger, café gourmand et Evian servis en transat, 120 €.

APRÈS-MIDI

Celles et ceux préférant la découverte à la contemplation allongée sur un transat, enfourchent leurs bicyclettes pour derrière le Remblai pédaler jusqu'au quartier de la Baule-les-Pins, aux rues coquettes bordées d'un ensemble hétéroclite de villas. Les plus anciennes datent du début du XXe siècle et les plus récentes des années 2000, 4000 recensées par la mairie. L'office du tourisme dispose d'un livret et d'un audioguide pour repérer les plus incroyables, notamment celles dites Paquebot inspirées des transatlantiques sortis dès la fin du XIXe siècle des chantiers de constructions navales de St Nazaire et celles de l'architecte Adrien Grave, très Art déco avec leurs frises colorées et leur enduit style écume. On commence la balade place Antoine de la Perrière pour emprunter l'avenue des Dryades et son parc à l'anglaise repérant une des premières demeures paquebot, allée des Gnomes, la Villa Corvette puis la Villa des Peupliers. Un périple passionnant de deux à trois heures, avant de regagner la plage ou le Remblai pour, Bretagne oblige, commander une crêpe gourmande au Barapom. Juste avant le dîner on hésite entre un verre au Punch in Baule, pour sa vue imprenable sur la baie, (magique au coucher de soleil), ou le Café de la Poste en retrait de la mer, mais local et très animé. Sa carte des cocktails maison rivalise avec celles des bières et des vins.

DÎNER

Le cœur balance entre deux brasseries. Ceux qui aiment les lieux vivants, joyeux, retiennent à La Croisette, excellent restaurant-brasserie avec grande terrasse. Ses spécialités : les fruits de mer et les homards, qu'on choisit dans le vivier à moins, carnivore invétéré, de passer en revue les nombreuses déclinaisons de tartares et de carpaccios. Env. 50 €. Les adeptes des cadres plus cosy, plus contemporains optent pour la Villa, aux teintes douces soulignant ses boiseries miel. Sa carte oscille entre poissons, salades et plats venus d'ailleurs parfaitement maîtrisés comme les nems et les woks. Le soir, menu à partir de 24,50 €. Carte environ 45 €.

JOUR 2 : GUÉRANDE ET LES MARAIS SALANTS

Matinée

Une fois encore, le vélo s'impose, incontournable pour, par la piste cyclable, quitter la Baule direction Guérande. Autre option possible, emprunter la ligne 1 du bus, près de la gare SNCF. 7 kilomètres seulement séparent la plage de la cité médiévale qu'on aborde à pied par la Porte Saint-Michel. Ceinte de remparts massifs au XIVe siècle, pendant la guerre de succession de Bretagne, opposant deux parents du duc Jean III, Guérande, grosse bourgade de 10.000 âmes, conserve son caractère moyenâgeux, mais attention, c'est un petit Mont-Saint-Michel, très touristique le week-end et les après-midi. Le mieux est donc d'y débarquer tôt le matin (9 h 30) pour circuler tranquillement sur les remparts. Maisons à colombages, en granit, en appareil de briques se succèdent le long des rues pavées, étroites. Lever la tête pour admirer les faîtages spectaculaires, baisser les yeux pour regarder les vitrines des boutiques minuscules et colorées. Le tour de ville bouclé, avant de s'aventurer dans les marais salants, pour comprendre le sel de A à Z, on arpente le musée abrité dans l'ancien séminaire. Salles et scénographie bien pensées et didactiques enchantent autant les adultes que les enfants. Entrée 5 €, gratuite pour les moins de 12 ans.

Déjeuner

Direction La Tête de l'art, c'est de loin le restaurant le plus agréable de Guérande, au calme, dans la longère d'un beau manoir, avec terrasse jardin. Hugo Charcolin, le jeune chef et Marie, privilégient une cuisine locavore, se fournissant auprès de producteurs qu'ils connaissent bien. Reconnaissants, ils citent leurs noms et coordonnées dans leurs menus. Pigeons et canards de petits éleveurs, poissons de petits bateaux du Croisic, légumes de maraîchers, tout est frais, cuisiné avec justesse. À midi, formule deux plats, 19 €, menu 3 plats 25 €, et gastro à 48 €.

Après midi

On marque une petite halte digestive dans le jardin avant de reprendre son vélo et de rouler 10 minutes environ pour atteindre les Marais Salants. Un univers qui depuis plusieurs années revit grâce à une poignée de passionnés. Pour comprendre ces étendues détrempées, luisant comme diamants au soleil, et le métier de paludier, on suit une des visites sur-mesure, pas plus de cinq personnes, organisées par Terre de Sel avec un guide naturaliste ou un paludier. Les non-initiés s'inscriront à la balade Sel et Nature menée par un paludier. Les samedis et jeudis, les guides déclinent des thèmes plus pointus : oiseaux, plantes, rôle des nuages, de la météo etc. Réservation indispensable. Pour regagner la Baule sans revenir sur ses pas, gagner au bout de la presqu'île le Croisic, port de pêche très actif et domaine des ostréiculteurs puis retrousser chemin par Batz et sa côte sauvage, quelque 15 kilomètres à coups de pédale pour les courageux (ses). Sinon prendre le bus.

Soirée

Le vélo, la mer, le vent, creusent les appétits. Rien de tels pour les calmer tout en récupérant ses forces que de belles galettes de sarrasin et des crêpes, les meilleures de la région, celles de la Ferme du Grand Clos. Excellentes, originales et… nourrissantes. Zou, on ose le chausson de galette de sarrasin, fourré d'une farce de sarrasin, de volaille rôtie, de persillade de champignons, accompagnée de salade, de chips d'andouille de Guéméné et de granny smith et de salade. Le week-end, la crêperie se double d'une rôtisserie. À partir de 20 €.

Carnet d'adresses

BONNES TABLES ET PETITES FAIMS

Brasserie La Croisette, 31 place du Maréchal Leclerc, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 60 73 00.

La Ferme du Grand Clos, 52 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 60 03 30.

Le Ponton, 6, avenue Pierre Loti 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 60 52 05.

La Tête de l'art, 11 rue de la Porte Calon, 44350 Guérande. Tél. : 02 40 88 53 40.

La Villa, 18 avenue du Général de Gaulle, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 23 06 00.

Et aussi…

Table du Castel Marie-Louise, où Eric Mignard, chef depuis 35 ans, vient de reconquérir son étoile perdue en 2015. Cadre très agréable. Hôtel Le Castel Marie-Louise, 1, avenue Andrieu 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 11 48 38.

Le BistroBaule. Sabine en cuisine, Hervé en salle. Carte et ambiance plébiscitées. 15 avenue Georges Clemenceau, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 61 09 22.

Les Canetons, vue mer, accueil formidable, qualité constante, 13 esplanade François André, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 24 15 08.

Le Café des Écailles, vue mer et fruits de mer, valeur sûre, 35 boulevard de l'Océan, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 60 14 75.

Le club de l'Étoile, bon et kids friendly, activités pour les enfants, Plage de Espl. Lucien Barrière, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 24 44 81.

PRENDRE UN VERRE OU UN THE

Charlie's Corner, valeur sûre, 159 avenue du Général de Gaulle, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 60 09 89.

Le Café de la Poste, 54, Avenue Maréchal Joffre, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 60 18 92.

Le Klub, très branché, 10 avenue Georges Clemenceau, 44500 La Baule-Escoublac.

Punch in Baule, pour sa vue imprenable sur la baie, 29, boulevard Darlu, 44500 La Baule-Escoublac.

GOURMANDISES

Confiserie Manuel, 22, avenue du Général de Gaulle, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 60 20 66.

Barapom, 153, avenue du Général de Gaulle, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 23 74 27.

Et aussi…

Le Fondant Baulois, incontournable. Gâteau au chocolat avec fine surface meringuée et pointe de caramel au beurre salé. Créé il y a 40 ans… Sur le marché et au 35 Bis av. Joliot Curie, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 61 66 73.

Chocolats de Christophe Roussel, nec plus ultra 6 av. Camélias, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 60 65 04.

À VOIR

Le marché de la Baule : tous les jours, alimentation, vêtements, accessoires. 26 avenue des Ibis, 44500 La Baule-Escoublac.

Le parc des Dryades, magnifique lieu de promenade avec ses milliers de plantes collectionnées depuis presque 100 ans et ses 300 arbres, place des Dryades, 44500 La Baule-Escoublac.

Musée des Marais Salants de Guérande, 29, bis, rue Pasteur, 44350 Guérande. Tél. : 02 40 62 21 96.

Terre de Sel, Pradel, 44350 Guérande. Renseignements et réservations au 02 40 62 08 80. Enfant entre 6 et 8 €, adulte entre 11, 50 € et 13, 50 €. Forfait familles, de 29 € à 35 €.

À FAIRE

Manège des Platanes, 25, avenue Antoine Louis, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 60 37 37.

AquaBaule, Centre Aquatique La Baule : tout nouveau, tout beau, piscines intérieure et extérieure, à l'eau de mer, fontaines, etc. Avenue Honoré de Balzac 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 42 56 73.

Minigolf : tout nouveau aussi, 68 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 09 52 32 23 72.

Thalassothérapie : Hôtel Barrière-Le Royal, 6 avenue Pierre Loti, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 11 48 48.

À LIRE

La Baule et ses villas : Le concept balnéaire, d'Alain Charles, Edition Massin.

OÙ DORMIR

La Palmeraie

Une adresse au charme des villas d'antan. Celle-ci construite en 1929 abrite sous les pins, dans le quartier des Oiseaux, sa poignée de chambres, seulement 9. Nuit à partir de 159 € jusqu'à 220 €, petit déjeuner 20 €. Menu du chef Maxime Bobin, à partir de 39 €. Et le must, le rooftop pour prendre un verre entre amis en grignotant des tapas et le matin suivre une séance de yoga.

La Palmeraie, 7 avenue des Cormorans, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 51 10 58 51.

Le Castel Marie-Louise

Relais & Châteaux 5**** dans un superbe parc arboré, proche de la mer. Comme nombre de propriétés bauloises, c'est une ancienne villa construite au début du XXe siècle. Rachetée en 1929 par le propriétaire du casino il lui donna le prénom de son épouse avant de la transformer en hôtel. Tombée dans l'escarcelle du groupe Barrière, ses 39 chambres évoquent celles d'un cottage anglais avec ses meubles en acajou, ses chintz fleuris et son atmosphère feutrée. À partir de 265 €, chambre double avec petits déjeuners. Restaurant étoilé décoré par Jacques Garcia qui l'été glisse ses tables dans le parc, menu à partir de 68 €. On adore aussi prendre un verre au bar pour prolonger la soirée.

Le Castel Marie-Louise, 1, Avenue Andrieu, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 11 48 38.

L'Amirauté

Face à la gare, entièrement rénové l'année dernière, ce 3-étoiles de 18 chambres spacieuses dont 7 suites avec bain balnéothérapie et jacuzzi mêlent avec intelligence antiquités et objets design. Ses propriétaires, Annabelle Triboult et son fils Alexis, reçoivent leurs hôtes avec enthousiasme et bienveillance et confient avoir choisi « la meilleure literie pour assurer un sommeil d'ange à nos clients. » La bonne adresse rapport qualité prix. À partir de 69 €, hors saison sans petit déjeuner, 93 € avec petit déjeuner gourmand, croissants croustillants entre autres.

L'Amirauté, 138 avenue des Ondines, 44500 La Baule-Escoublac. Tél. : 02 40 53 90 56.