La nouvelle éco : des alarmes aux bijoux, la reconversion d'une entrepreneure de Baillargues

La nouvelle éco : des alarmes aux bijoux, la reconversion d'une entrepreneure de Baillargues
Replay du mardi 14 décembre 2021
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Pendant le premier confinement, Dominique Kuppel, une habitante de Baillargues (Hérault), a choisi de quitter son poste d'assistante dans une entreprise d'alarmes pour se consacrer à sa passion : la conception de bijoux fantaisie. Une chronique en partenariat avec ToulÉco Montpellier.

Grâce au premier confinement, une habitante de Baillargues (Hérault) a sauté le pas : elle a choisi de démissionner de son poste d'assistante, dans une entreprise spécialisée dans les alarmes, pour monter sa société de confection de bijoux fantaisie, DDTK Créations. Interview avec cette entrepreneure.

Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce qu'il s'est passé pendant ce premier confinement?

La nouvelle éco : des alarmes aux bijoux, la reconversion d'une entrepreneure de Baillargues

J'étais coincée à la maison, comme la plupart des Français. Et ça faisait déjà quelques années que je n'étais pas bien dans la société dans laquelle je travaillais. Alors j'ai pu prendre le temps de réfléchir. Je me suis rendue compte que je me sentais bien en n'allant pas au travail. Les mois sont passés. Et quand le confinement s'est arrêté, j'étais prête : j'ai donné ma démission sans savoir exactement ce que j'allais faire.

Nous sommes nombreux à avoir des passions à côté du travail. À quel moment on se dit que ce n'est plus une simple passion?

Je ne sais pas... C'est allé très vite. Je crois que la décision a été prise en une semaine, si bien que mon mari ne comprenait pas ce qu'il se passait. [Rires] En fait, tout est parti de ce jour où j'ai présenté un bracelet que j'avais à un collègue de bureau. Il m'a dit 'Mais tu sais, je connais quelqu'un : elle a commencé comme ça, puis elle a commencé à les vendre. Ça fait 5 ans, elle a plusieurs boutiques et ça marche très bien'. Et cette petite phrase, ça a été comme une révélation. Tous les soirs, pendant deux ou trois heures, j'étais sur Internet. Comment créer une société? Comment les gens font pour vendre? Et puis voilà!

Et alors, quel bijou vous confectionnez?

Alors, je réalise des bijoux avec des pierres naturelles et beaucoup en ce moment avec des coquillages. Je les utilise bruts ou alors je les modifie, je les façonne, je les peins, je les vernis ou je rajoute une matière qui les nacre, comme s'il y avait une couche en verre par-dessus.

Est-ce que c'était compliqué de se lancer au moment où la crise sanitaire était assez forte et où le secteur économique était un peu à l'arrêt?

Je n'ai pas pris non plus un risque complètement démesuré, c'est-à-dire que je me suis dit que j'avais quand même une famille à nourrir. Il me fallait quand même un peu d'argent, si ça ne marchait pas, et en attendant que l'activité soit lancée. Donc en parallèle de cette création de bijoux, j'ai trouvé un emploi à mi-temps comme assistante administrative dans un syndicat d'infirmières libérales.

Aujourd'hui, vous êtes sur les marchés de Noël. Où est-ce qu'on peut vous retrouver?

Je serai au marché de Noël de Prades-le-Lez ce dimanche. Puis je verrai pour faire des marchés artisanaux.

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