Orne et Mayenne. Des commerces se diversifient pour faire face à la crise sanitaire

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Par Samuel MartinPublié le
L'Orne Hebdo
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Une fleuriste à Saint-Pierre-des-Nids, un couple buraliste du quartier de Courteille à Alençon et un chausseur à Pré-en-Pail. Ces quatre personnes ont une trajectoire en commun.Orne et Mayenne. Des commerces se diversifient pour faire face à la crise sanitaire Orne et Mayenne. Des commerces se diversifient pour faire face à la crise sanitaire

Elles ont décidé de se diversifier, en ajoutant de nouveaux produits dans leurs boutiques, pour réagir à la pandémie de Covid-19 qui a touché leur activité.

« En milieu rural, il faut constamment se réinventer pour réussir à tenir », résume Marie Guilmeau, gérante de l’Atelier Fleuri, à Saint-Pierre-des-Nids (Mayenne).

Une rencontre pour déclencher

Si les fleurs constituent son activité principale, Marie Guilmeau n’a pas hésité à saisir l’opportunité pour se développer.

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« J’ai rencontré des fournisseurs au début de l’épidémie de Covid-19. J’ai commencé par faire des idées cadeaux avec des foulards et des sacs à main », explique-t-elle.

Avant cela, elle possédait déjà un salon de thé, à l’arrière de sa boutique.

Désormais, des décorations garnissent la vitrine et davantage de vêtements sont à vendre à l’intérieur.

Orne et Mayenne. Des commerces se diversifient pour faire face à la crise sanitaire

Depuis la fin du premier confinement, la demande en décoration a explosé. « Tout le monde passe plus de temps chez soi donc on prête plus attention à ce qui nous entoure. Et puis, certains ne veulent pas aller dans les grands magasins avec le Covid », affirme-t-elle en cherchant les raisons d’une telle hausse de la demande.

La partie vêtements s’est développée au fur et à mesure.

La pièce réservée initialement au salon de thé est prisée. « C’est du neuf, les collections changent tous les deux mois, ça permet aussi aux clients de revenir souvent et de ne pas trouver les mêmes choses », se réjouit Marie Guilmeau.

Cette nouvelle activité est un « bonus » pour la trentenaire qui vend toujours des fleurs, malgré une baisse incontestable.

« On tente tout »

Dans le quartier de Courteille, à Alençon (Orne), dans leur bar tabac Le Normandie, Dominique Leroux et Catherine Harang tentent tout.

Elle a refusé pendant plusieurs années les propositions de la grande distribution pour vendre divers produits car « cela faisait une activité supplémentaire ».

Mais face à la durée de la crise, elle a fini par accepter. « On ne fait plus rien à côté donc on était un peu obligé. C’est pour survivre, pas pour faire de la concurrence », indique Catherine Harang.

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Depuis mai 2020, dans l’entrée de sa boutique, elle expose du vin à emporter, des foulards, des plaids ou encore des pizzas à emporter.

« Ça remplace notre grande partie bar qui est beaucoup moins garnie depuis la mise en place du pass sanitaire. Pour Noël, j’ai même fait des coffrets cadeaux avec des bijoux et des sacs à main. On tente tout, même si on n’a pas l’impression que ça en vaut la peine », concède la quinquagénaire.

Pour rester ouvert, le couple déplore un besoin important.

Attirer la clientèle

Situation bien différente pour Nadine Paris, à Pré-en-Pail (Mayenne).

Son nouveau magasin « Dianne chaussures » devait ouvrir ses portes le jour où le premier confinement a été décrété. L’ouverture a donc été décalée au mois de mai 2020.

Plus d’un an après, Nadine Paris a profité d’une opportunité pour faire connaître sa boutique de chaussures « La poste a fermé, on m’a proposé de prendre le relais et j’ai accepté », se rappelle-t-elle.

Depuis le 1er septembre 2021, elle reçoit et remet des colis, en plus de vendre des chaussures.

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