Après l'international et le national, l’entreprise ariégeoise O beau cuir veut développer le marché local

Après l'international et le national, l’entreprise ariégeoise O beau cuir veut développer le marché local

Thierry Fresno, Ariégeois d’origine, gérant de l’entreprise O beau cuir, a débuté dans le secteur dans des magasins parisiens, avant de revenir sur ses terres en 1999. Aujourd’hui, il cherche à toucher une clientèle locale avec sa gamme de chutes de cuir.

En quoi consiste votre activité ?

Le négoce de cuir et de peau. O beau cuir est spécialiste en chutes de cuir. Je propose une large gamme de chutes de cuir de qualité supérieure, et également une gamme de peausserie diverse (chèvre, vachette, mouton).

D’où provient votre matière première ?

Elle provient de grands fabricants d’ameublements ou de maroquineries de luxe. Je retraite et revalorise les chutes devenues déchets. Pour cela, plusieurs fois par an, je rends visite à des fournisseurs en France et en Italie pour renouveler régulièrement mon stock. Principalement Duvivier pour l’ameublement et Hermès, Chanel ou Gucci pour la maroquinerie de luxe.Une fois dans mon dépôt de Saint-Jean-du-Falga, je trie et retraite cette sélection de pièces.

Quel devient alors cette matière ?

Après l'international et le national, l’entreprise ariégeoise O beau cuir veut développer le marché local

Elle est principalement destinée à la maroquinerie : les cuirs sont idéaux pour la création de sacs à main, portefeuilles, porte-monnaie, ceintures… mais aussi de plus en plus pour la sellerie.

Comment a évolué votre activité ces dernières années ?

Avant la pandémie, quasiment la totalité de mon stock était exportée par containers entiers à l’étranger, essentiellement en Chine. La pandémie a engendré une énorme baisse d’activité : il est devenu impossible d’expédier de la marchandise hors de nos frontières. J’ai donc entièrement revu ma manière de travailler.

J’ai restructuré le site internet marchand existant mais non fonctionnel. Ce site s’adresse autant aux professionnels qu’aux particuliers. La qualité, le suivi et la réactivité me permettent aujourd’hui d’être au plus près de mes clients.

Quels sont vos objectifs ?

Après avoir travaillé à l’international, puis nationalement, je cherche à toucher, aujourd’hui, une clientèle locale. Il existe un vivier d’artisans d’art qui aujourd’hui sont devenus fidèles. Et je compte encore développer ce marché. La vente aux particuliers a beaucoup progressé grâce au bouche-à-oreille.Contact : obeaucuir.com ; 06 81 66 64 02.