Bataille présidentielle tranchée au Chili, toutes les droites face à toutes les gauches

Bataille présidentielle tranchée au Chili, toutes les droites face à toutes les gauches

Viña del Mar et Santiago

Un soleil de plomb et un ciel bleu azur écrasent les hauteurs de Viña del Mar (la vigne de la mer), ville au bord de l’océan Pacifique à une heure et demie de la capitale, Santiago. Dans le quartier très modeste Gómez Carreño - le nom d’un amiral chilien -, une agitation inhabituelle attire l’attention des habitants qui, comme Daniela, n’avaient «jamais vu de candidat à la présidentielle» ici.

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Entouré d’une nuée de caméras, Gabriel Boric, rasé de près, veste noire et chemise blanche sans cravate, déambule dans la rue du Cône Sud (Cono Sur). À 35 ans - l’âge minimum pour se présenter à la fonction suprême au Chili -, le candidat aux bras tatoués a délaissé sa tignasse ébouriffée et ses tee-shirts de dirigeant étudiant. Face aux logements sociaux grisâtres à la peinture écaillée, le chef de file de la coalition de gauche «J’approuve la dignité» - soutenue par le Parti communiste -, rend visite aux habitants de l’impasse à la route de terre ocre, marquée par la sécheresse…

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