Sacs et vêtements de luxe... Une ancienne princesse saoudienne accuse un faux médecin de l'avoir flouée

Sacs et vêtements de luxe... Une ancienne princesse saoudienne accuse un faux médecin de l'avoir flouée

Elle le considérait comme un ami, mais il semblerait qu'il se soit joué d'elle. Naela Al Rasheed, ex-femme du prince saoudien Al Waleed Bin Talal, aurait été victime d'un de ses proches, rapporte Le Parisien, mercredi 9 juin. Après deux mois passés dans le sud de la France, à la Grande-Motte, à l'automne 2020, l'ex-princesse de 47 ans retrouve son bel appartement, situé avenue George-V, à Paris, vidé de ses objets de valeur. Fourrures, montres de luxe, sacs à main... manquent à l'appel. Montant du préjudice : plus d'un million d'euros.

L'enquête de la Brigade de répression du banditisme (BRB) orientera les soupçons vers l'un de ses amis, rencontré deux ans plus tôt sur la Côte d'Azur. L'homme de 60 ans s'était alors présenté en tant que médecin de l’hôpital d’Avignon, producteur de truffes et d’huile d’olive, mais également autoentrepreneur dans le monde des enchères. Comme le relate le quotidien francilien, seul ce dernier point est vrai. Autre ligne sur son CV : une condamnation en 2013 pour des faits d’escroquerie, faux en écriture et abus de confiance.

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Un tableau dont n'avait pas connaissance Naela Al Rasheed, qui n'a pas hésité à suivre à la lettre les conseils de son ami. Comme lorsqu'il lui a suggéré de partir se ressourcer de longues semaines dans le Sud. C'est justement au cours de cette période que le faux médecin aurait fait un aller-retour entre Avignon et le domicile parisien de la native du Koweït.

Deux versions qui s'opposent

S'il a reconnu devant les enquêteurs avoir "emporté", 11 sacs, une vingtaine de vestes et des fourrures, pour la plupart, de la marque Hermès, il réfute toute notion de vol et affirme que son amie était au courant de ses agissements. Des objets d'une valeur de 450.000 euros qu'il n'aurait réussi à vendre que 18.000 euros en ligne.

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Mis en examen pour "vol par ruse", le suspect nie toujours en bloc les accusations. "Nous avions ce projet dans le but de combler une partie des pertes de revenus de Naela, dues en grande partie à la crise sanitaire", affirme-t-il au Parisien. Une version contestée par l'avocate de l'ancienne princesse. "Il n’y a jamais eu de concertation entre ma cliente et la personne mise en cause au sujet d’une éventuelle vente des objets en question", insiste Me Corinne Giudicelli-Jahn. Quant aux biens revendus, il semblerait que neuf des onze sacs Hermès étaient en réalité des contrefaçons. Une nouvelle ligne de défense sur laquelle compte bien s'appuyer l'avocat du prévenu.