Koupon, c’est une affaire de renouveau et de métissage. Le multiculturalisme est son ADN. Car sa fondatrice, Irelle Kouakou, revendique trois cultures : africaine (elle est issue de l’ethnie ivoirienne baoulé), canadienne (elle a étudié au Québec) et bretonne (elle vit avec un Breton et a un petit garçon né à Vannes).
Cette maison de couture éco-responsable née il y a un an, devient la Maison Koupon. Un changement de nom qui correspond à un nouvel esprit : Irelle veut désormais axer les créations vers la haute couture. Toujours en partant de tissus de seconde main et en série très limitée (quasiment des pièces uniques).
À lire sur le sujet[Portrait] Irelle Kouakou, femme atouts faireVendredi, la jeune femme a fêté ce renouveau par une soirée performance. Aidée de son amie Marie Lassiat, nouvelle directrice artistique, accompagnée musicalement (djembé, n’goni et trompette), Irelle a raconté son histoire devant ses invités. Le texte, écrit par Marie, a émue fortement Irelle : « Il est vraiment temps que je m’autorise à un peu de folie ! ». Vêtue d’un kimono imaginé par Léanne (responsable d’atelier), créé à partir de rideaux, elle a expliqué la démarche de Maison Koupon : utiliser non seulement des vêtements déjà portés, mais aussi de vieux draps, rideaux ou dentelles.
Prochain défi : un défilé en mai. Donc, une collection créée par un nouveau styliste : Eddy Gardan, âgé de 21 ans. La ligne de cette collection haute couture est définie ainsi : une symbiose du métissage d’Irelle en utilisant les symboliques, un style unisexe qui casse les codes et fabriquée à Vannes. L’équipe de la Maison Koupon est constituée d’Eddy Gardan, de
Léanne, de Lola (chargée de communication) et de mannequins (Malin, Marina et… Irelle).
47, avenue Victor Hugo, à Vannes ; https://www.instagram.com/maisonkoupon/; https://www.facebook.com/MaisonKoupon/
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